Histoire et utilisation de la Salvia divinorum

Vous êtes spéciaux quand même. Pourquoi utiliser des trucs pareil ?

Enfin, c'est peut-être moi qui suis trop old school.

Nyx a écrit:

Vous êtes spéciaux quand même. Pourquoi utiliser des trucs pareil ?

Enfin, c'est peut-être moi qui suis trop old school.

Juste pour qu'elles prennent bien et du premier coup

Mais entre les lampes, les techniques de cultures et les activateurs je vais finir par plus poser une question moi

Je les met dans l'eau, dans une serre-bulle devant une fenêtre et les racines viennent en deux semaines.

Jamais eu d'échec.

Nyx a écrit:

Je les met dans l'eau, dans une serre-bulle devant une fenêtre et les racines viennent en deux semaines.Jamais eu d'échec..

Merci mais c'était pas ma question .

Les activateurs s'utilisent lorsqu'il y a déjà des racines.

Nyx a écrit:

Après ils y en a qui s'éclatent avec des lampes et de la poudre.

J'ai l'impression de vous em****er avec mes questions et pas que toi Nyx. Donc désolé les "puristes" au pire répondez pas.

Oui j'utilises des lampes, l'ultraponie, du gel de bouturage, de l'eau osmosée, des activateurs de racines et même des engrais

Oh non! pas du tout, tu es libre de poser tes questions .

Je n'ai pas bien compris, elle sert à quoi la poudre ?

J'ai utilisé de la poudre de bouturage sur les fagots de Salvia.
Ca a très bien marché, mais je pense que ça marche sans. Dans ma serre saturée d'humidité j'avais même des racines qui prenaient au dessus des feuilles du bas ! Et sans poudre a ce niveau la !

Je suis assez d'accord avec Nyx. Ca marche sans avoir recours a tout plein de trucs. Ceci dit chacun fait comme il veut, mais on laisse bien assez de pognon aux industriels.
C'est sûr que lorsqu'on habite dans 12m² sans lumière du jour, une lampe est nécessaire.

Surtout que sur le forum on trouve plein d'infos sur les solutions alternatives qui ne coutent pas cher. Comme les purins et décoctions. J'ai même vu qu'on pouvait utiliser des racines de ronces pour faire de l'hormone de bouturage.

A quoi tu pense quand tu parles des mecs qui s'éclatent avec des la poudre ?

Bon :

Pour le bouturage je n'ai pas de questions

Ma question : concerne uniquement les activateurs ou stimulateurs de racines mais il faut qu'elles soient déjà présentes.

Ils se vendent sous forme liquide à diluer (ex : 1 ml / L)

Je m'en sert qu'en je fais des changements de pots ou quand j'ai planté la menthe poivré ou la melissa officinalis commandé avec les sally. Simplement j'ai pas envie de cramer l'une d'elles.

Donc est ce que quequ'un a déjà essayé

Autrement je pourrais vous répondre mais que dans plusieures semaines quand je ferais des boutures.

Merci.

Goupil a écrit:

A quoi tu pense quand tu parles des mecs qui s'éclatent avec des la poudre ?

Re merci

Désolé Féfen je croyais que tu parlais du bouturage ^^
Le gel non je n'ai jamais essayé.
Pour tes questions tu ne nous emmerdes pas
Mais je pense que si tu veux activer tes racines sans risque tu les coupe un peu lors du rempotage

3doomer a écrit:

Désolé Féfen je croyais que tu parlais du bouturage ^^
Le gel non je n'ai jamais essayé.

L'avantage du gel c'est qu'il n'y a pas d'obligation de rincer ou risque d'étouffement.

3doomer a écrit:

Pour tes questions tu ne nous emmerdes pas

A mon tour d'être désolé. fatigue+accumulation=mauvaise réaction.

3doomer a écrit:

Mais je pense que si tu veux activer tes racines sans risque tu les coupe un peu lors du rempotage

Le root triming, j'ai pas osé sur les petites salvia. Je m'en sert plutôt sur les pots du balcon comme le romarin, la lavande ou la verveine citronnelle (quoique je sais pas si cette dernière va survivre ) et les menthes en générale avec de l'activateur

Par contre je n'en mettrai pas a mes drosera c'est pourquoi j'hésites avec les sally.

A trés bientôt.

Goupil a écrit:

A quoi tu pense quand tu parles des mecs qui s'éclatent avec des la poudre ?

Merci pour vos précisions, je voulais simplement dire qu'ils y en a qui s'éclatent avec des choses un peu inutiles. Les racines grandissent très vite une fois qu'elles apparaisent, et les Salvia sont simples à enraciner en tout cas pour le bouturage dans l'eau.

Il faudrait essayer de mettre deux boutures de Salvias en paralelle , une naturelle et l'autre avec hormone de bouturage afin de voir si c'est vraiment plus rapide.
Personellement, j'évite ce genre de produit car des racines qui apparaissent naturellement au bout de deux semaines, ca me convient.

Saloute
A Féfen si tu n'en met pas pour ta carnivore n'en mets pas pour Sally

A Nyx Bonne idée les boutures en parallèle sauf qu'il faudrait les déterer on ne peut pas bouturer dans l'eau avec la poudre ou gel

Je ne sais pas si je l'ai déjà précisé, mais le nom aztèque de la Salvia divinorum est Pipiltzintzintli, cela signifie "le plus noble des petit princes " .

Sur le "shop" , nous trouvons à présent le Coleus blumei, aussi utilisé jadis par les Aztèques et certains Mazatèques d'aujourd'hui rencontrent encore cette plante "chamanique".

Cependant, c'est écrit en dessous de l'article "selon les mazatèques il serait le mâle et la salvia la femelle,aucune preuve biologique à ce jour"

L'idée de mari, de père ou de mère est très répandu dans le chamanisme méso-amériquain. On doit cela au Aztèques et Mayas qui attribuaient des parentées symboliques aux plantes, le coleus blumei n'est pas le mâle au sens biologique, ces connotations sont atttribuées aux esprits des plantes.

Durant les visions spécifiques à chaque plantes, une entité souvent séxuée est présente ou ressentie en plus des visions. Ainsi l'Ayahuasca est la Madre (la mère), on lui attribue un lien de parenté avec le tabac, qui n'a rien en commun biologiquement mais qui est l'antidote de l'ayahuasca et dont la fumée purifie les rituels.

Un autre exemple, les Aztèques utilisaient le coleus blumei et pumilus, selon eux, un était le filleul de la Salvia et l'autre le mari.
Il ne faut pas chercher leur lien biologique stricte mais il faut garder à l'idée que leurs "messages"ou vulgairement "effets" ont un lien de parenté si les anciens prêtres aztèques ou Mayas le disaient.

Ce qui est intéressant, c'est qu'ils établirent ces liens familiaux symboliques et que si nous observons les spécimens biologiquement , ça ne concorde pas mais si nous étudions la façon dont la plante transmet son message, tout devient plus clair pour les scientifiques : les coleus blumei et pumilus ainsi que la Salvia ont tous la salvinorine pour principe actif.
Cependant ils restent très différent, autant morphologiquement que visionnairement, il sont mari,oncle et femme. Le même Sang coule dans leurs veines...

Pour renforcer ce que tu viens d'écrire, on retrouve très fortement cette notion de père et de mère, dans les textes anciens de l'ancienne religion indo-européenne, que j'appellerai le chamanisme celte...
Il est très intéressant de se référer à ces connaissances "lointaines" et de travailler avec l'esprit de la plante pour réapprendre.

En fait ils les associaient en tant qu'ayant un "lien de parenté" uniquement pour leurs vertus? ou bien y avait il une espèce de hiérarchie dans la puissance ("les effets") de la plante?
Parce qu'on peut imaginer que si telle plante est considérée comme étant le père, celle qui est considérée comme étant le fils sera moins puissante, aura moins de "pouvoir"...enfin c'est pas le bon therme...moins d'emprise...euh....non plus...enfin bref... nan ?enfin j'en sais rien, c'est juste une question...

Ces noms de "familles" attribués aux plantes sont encore utilisés aujourd'hui en tout cas dans le chamanisme amazonien.

C'est assez compliqué mais la hiérarchie doit jouer en rapport avec le nom donné sur "l'effet" mais ce n'est pas le plus important.

Il s'agit beaucoup plus de l'esprit de la plante, les visions en elles-même ne sont pas souvent ce qu'il y a de plus important...

Chaque plante possède son propre monde visionnaires, ses étapes de progression et son propre esprit.

Par exemple, l'esprit de l'Ayahuasca est très souvent perçue comme une entité féminine très protectrice, parfois effrayante aussi. Elle est nommée la Madre (mère) mais ce n'est pas son seul nom.
L'éthymologie de "ayahuasca est très complexe. Certains disent "aya" et "wuasca" en quechuan signifie "liane du cadavre" mais dans le lieu d'origine : l'amazonie, le nom varie encore, "liane purge sacrée" et surtout, "essence des choses".

Bref, pour en revenir aux noms familiaux attribués aux plantes, ils ne sont pas exclusivement réservés aux plantes psychotropes.

Dans les langages précolombiens, on attribue souvent "mère de" "fils de" etc.
Leur mots étaient composés et en les décomposant on trouve des valeurs symboliques très intéressantes.

Par exemple,dans certains langages mayas, on trouve ces mécanismes : L'arbre se dit " TE" mais une pratique ésotérique consistait à prononcer les mots à l'envers pour comprendre des faces cachées. En inversant "TE", on obtient "ET" ce qui signifie "frère". On comprend alors que les arbres sont les frères.
Je vous rappelle qu'on a retrouvé des "écrits" Mayas expliquant que l'humain disparaitrait s'il n'y avait plus d'arbre , ceci fut écrit bien avant que l'on sache que les plantes transforment notre gaz carbonique en oxygène.

Autre décomposition : "TEOL" signifie "Dieu", si on décompose le mot, on obtient "TE" qui veut dire "arbre" et "OL" qui veut dire conscience.

Le mot "fleur" se dit "LOL", se n'est pas pour rien que le mot OL (conscience) compose à nouveau se mot...

sacré Nyx...c'est toujours très enrichissant de te lire...

Merci mais je suis souvent un peu flou ou parfois ça part dans tous les sens ^^

c'est pour cela que je ne te lis jamais en totalité...
lol

Il faut trier ce qu'on veut ^^

Mais les informations sont généralement fiables.

Nyx a écrit:

Il faut trier ce qu'on veut ^^

Mais les informations sont généralement fiables.

Et tu nous apporte beaucoup d'infos!! Merci à toi Nyx!

Merci, je vais remettre une information:

Sur la première page de ce topic, dans l'article de hoffman et Schultes, on cite les pratiques mazatèques:

" Les mazatèques prennent 13 paires de feuilles fraîches (26 feuilles), les roulent en une sorte de cigare, le priem, qu’ils mettent dans la bouche pour le sucer et le mâcher sans en avaler,"

Pourquoi 26 ? Car c'est le double de 13, les précolombiens vénéraient le nombre 13 car il était utilisé dans des pratiques ésotériques et il servait aussi à réguler leur calendrier.

Les graines et feuilles sacrées que les chamanes utilisent sont souvent des multiples de 13 ou de 7, c'est l'héritage de ces anciennes pratiques.

Ce qui est marrant, c'est que la Salvia Divinorum (pipiltzintli) s'utilise aujourd'hui par les chamans d'Oaxaca en chique sans avaler la salive, mais les Aztèques ne l'utilisaient pas ainsi. Ils faisaient une sorte de jus qu'il buvaient, scientifiquement, cette méthode est inactive. Je pense qu'ils devaient avoir une technique ou une combinaison....

Ils devaient garder le jus longtemps dans leurs bouche (pour qu'il soit absorbé par les muqueuses buccales)et seulement ensuite l'avaler.

Oui, surement, d'après les écrits il s'agiraient d'infusion, mais je pense plutôt qu'ils le faisaient comme tu dis.

D'ailleurs, les tiges sont très juteuses...

On repère le connaisseur^^