L'enseignement de l'Ayahuasca

C'est précisément ce que m'a enseigné la Tortue pendant ces cérémonies, l'ancrage à la Terre et en son Coeur, qui te permet de traverser tous les territoires, même les plus sombres, avec pour seule voie l'Amour. Et c'est juste d'une Beauté et d'une simplicité confondantes. Restons simples, authentiques et aimants :-)

Ayapeyibo, Moi je veut bien lire cette rencontre..

Toniatuh, la solution pour sortir de la sombre ronde et ne plus se soumettre aux flammes :

« مودته تدوم » : Son Amour est éternel

« S'és o no s'és » : On EST ou on n'est pas

« Si bene te tua laus taxat, sua laute tenebis » : Si tu es digne de ta louange, tu suivras le chemin qu'elle t'indique

« Eine güldne, gute Tugend: Lüge nie » : Une bonne vertu en or : ne mens jamais

« Amo la pacífica paloma » : J'aime la colombe pacifique

:-)))

Une plante m'a dit: faire tous choix par amour et pour l'amour. Chercher la Vérité c'est croire qu'elle est ailleurs... et parfois, en voulant dire le Verbe, on oublie d'être dans le Verbe et de le vivre.

C'est EXACTEMENT cela Nyx. Un Amour qui est pleinement partagé, sans attache, devient vivant et porteur, créateur. Si tu cherches la Vérité, c'est que tu ne las VIS pas encore pleinement. Et le Verbe, s'il est d'abord profondément enraciné dans le Corps et la Coeur, devient alors lui aussi créateur, langage d'Amour et de Vérité. Ecoutons nos soeurs les plantes ^^

Circonstances :

Lieu : un chalet au sud-est de la Belgique, isolé, entouré d’une forêt d’épicéas.
Durée : 5 jours, 4 nuits
4 cérémonies

Comme dit plus haut, il n’y a eu aucune démarche consciente de ma part afin que ce qui est arrivé se produise. Nous étions partis, mon pote et moi, dans l’idée de passer quelques jours au sein de la Nature, à la demande de son frère qui revenait du Pérou et ne voulait pas passer la semaine entre 4 murs de béton.
Je connais mon pote depuis 20 ans, mais c’était la première fois que je rencontrais son frère.

1 jour 1/2 avant le départ, mon pote me téléphone pour me «prévenir» qu’il est probable que nous ferons 1 ou 2 cérémonies, son frère ayant rapporté une gourde pleine du breuvage sacré. En entendant ces mots, et avant même qu’il me le conseille, je sais que je dois dès cet instant me «préparer» pour cette rencontre.
Les consignes du frère sont : ne plus manger de sel, de sucre, de vinaigre, de graisse, de viande, de poisson non-végétarien, et plus de rapports sexuels.

Presque immédiatement, je ressens aussi la nécessité de définir clairement quelles seront mes intentions, mes attentes, mes questions par rapport à la cérémonie, prévue 2 jours plus tard, le lundi soir.
J’ai appelé ce processus «ciselage de l’intention» et, croyez-moi, c’est vraiment une étape fondamentale avant de s’embarquer ^^
Cela consiste donc à définir le plus clairement possible nos attentes quant à cette rencontre avec l’Ayahuasca.
Cela m’a pris tout le samedi après-midi pour réfléchir, explorer, intégrer et enfin réunir en 4 points l’ensemble de ce que je voulais amener à cette cérémonie, une feuille A4 remplie.

Le lendemain, dimanche, bizarrement aucune difficulté à passer la journée sans manger, en fait je ne mange ni ne bois. L’après-midi, je reprends le texte écrit la veille, et je le retravaille, un peu comme si chaque mot ou tournure de phrases avait son importance. Finalement, après un autre après-midi, j’ai mon, texte d’intention final, je me sens super bien, et je vais dormir sans que le jeûne ne m’ait posé problème (alors que je suis plutôt gourmand normalement lol)

Lundi matin, la voiture arrive, mon pote, appelons le L. est au volant et son frère D. est à l’arrière, à moitié caché par les bagages et les caisses de nourriture. Tous les deux sont végétariens depuis des années et appliquent quotidiennement les restrictions alimentaires citées plus haut.
D., encore fatigué par le décalage horaire en profite pour se reposer alors que nous faisons la route jusqu’au chalet.
Arrivé dans la région, et avant même de trouver le chalet, il nous parle de différents sujets qui lui semblent importants de mentionner en préambules : l’aspect sacré de la démarche, l’origine du breuvage, sa composition et 2 autres notions appartenant à l’univers du bouddhisme, et qui prendront plus tard tout leur sens : le karma et la vacuité, l’emptiness.

(je ne sais pas dans quelle mesure ceux qui liront cette expérience veulent que j’essaye de transmettre ces notions qui sont indissociables de l’expérience vécue et l’ont rendue encore plus riche, faites le moi-savoir avant que je continue, où plutôt que je commence enfin ^^)

L’Ayahuasca utilisé pendant les cérémonies est de l’Ayahuasca dite «jaune», préparé par D. et 2 femmes ayahuasceras shipibo et des enfants qui les ont aidés à rassembler les feuilles, la liane sacrée et 7 plantes associées, dont la chakruna.
D. a aussi ramené ce qui ressemble à un gros saucisson duquel il coupe des tranches circulaires avant d’en désolidariser les filaments qui en composent les "tranches", révélant ainsi le Mapacho, le tabac sacré utilisé lors des cérémonies.

Citation :

"L'ayahuasca jaune est utilisée dans le chamanisme shipibo depuis des temps ancestraux par les « Maestros Merrayas » et « Oninayas » à des fins de purification et de recherche de la sagesse. Cela signifie que la plante les aide à diagnostiquer, à guérir des maladies et des dysfonctionnements en général, à prendre des décisions importantes, à résoudre des conflits personnels, individuels, familiaux et inter-ethniques. Elle était utilisé aussi pour communiquer avec les esprits de la nature.."

Nous arrivons au chalet, un endroit magnifique au coeur d’une petite forêt d’épicéas. A l’intérieur, on dirait une maison hobbite, il faut se baisser afin de franchir la porte d’entrée, celle de la cuisine, des chambres, etc... L’espace est assez petit, mais ce sera suffisant. A gauche en entrant, il y a un petit coin salon auquel on accède on descendant 3 marches et dont l’extrémité se termine par un solide feu ouvert. D. nous dit que les cérémonies se feront là.
Double choc pour moi, tout d’abord j’avais dans l’idée que ce serait 1 cérémonie et pas plusieurs, et ensuite, je ne sais pas pourquoi, j’étais convaincu que cela se ferait dehors avec la Terre et les étoiles pour compagnons.
Au lieu de cela on va se retrouver dans un petit espace confiné, dans l’obscurité et ce probablement plusieurs soirs de cette semaine. A ce stade, je commence un peu à me demander si j’ai vraiment envie d’être là ^^

Chacun choisit sa petite cabine de bateau, euh... pardon sa chambre, et le reste de l’après-midi consiste à ranger les provisions et les affaires, vider l'espace de cérémonie des chaises et table qui ne serviront pas, amener les couvertures et choisir son emplacement, préparer les éléments nécessaires à la Céremonie, Mapacho, pipes, petite bassine pour vomir :-) et surtout instruments de musique, aller chercher du bois dans la forêt qui entoure le chalet, discuter avec D. et L. des circonstances de la Cérémonie, quelle heure, comment, quoi attendre, etc..

Niveau instruments de musique, il y a 2 didgeridoos joués par D. et L., une guimbarde, une Kalimba et 1 incroyable bol tibétain.
Finalement, à 22H la Cérémonie commence. Je n’ai plus rien mangé depuis 46 heures, juste bu un peu d’eau aujourd’hui.

Petite pause...

N'hésitez pas à poser des questions, l'interactivité est toujours plus riche de sens :-)

Oui, pour tes notions bouddhistes, l'équivalent de ces "éthiques" ne se trouvent-il pas dans la culture Shipibo ?

C'est bien possible, et même probable sous une forme ou une autre.

En rentrant, j'ai continué à chercher des infos sur le net, tant cette "expérience" a changé pour toujours ma perception de l'existence.

Une des sources que j'ai consultée et dont la définition de l'Ayahuasca se rapproche très fort de ce que j'ai vécu, décrit une vision partagée par plusieurs peuples indigènes oeuvrant avec la médecine sacrée des plantes.
Dans cette vision, 3 plantes sont les précurseurs d'une vague d'éveil et de guérison au niveau planétaire, notamment au travers de ceux qui participent à leurs cérémonies.

Ces 3 plantes sont l'Ayahuasca, le Peyotl et l'Iboga.

Parmi les choses qui m'ont frappées dans cet article, il y a surtout le fait que l'auteur fait spontanément référence à des notions bouddhiques quand il parle d'Ayahuasca, et c'est précisément ce que je venais de vivre : des cérémonies sacrées le soir/nuit, avec des approfondissements éthiques pratiques sur certaines notions comme le karma et l'emptiness pendant la journée.
De ces 3 plantes médecine sacrées, je ne connais que l'Ayahuasca jusqu'à présent, mais le feeling que j'ai eu, et qui n'engage que moi j'insiste, est que dans cet Esprit d'ouverture, de partage et d'expansion de ce projet, de cette vision sacrée, l'Ayahuasca s'est alliée avec une tradition bouddhique restée "pure" afin que ses "cadeaux" croissent en nous autant par l'expérience de la Terre que par l'intégration consciente (ce qui veut dire aussi au niveau mental) de son "Ciel".
L'Ayahuasca est avant tout, selon moi, un cadeau des Mères, l'enracinement à la Terre et le partage total au Coeur. Cette tradition bouddhique serait alors comme son "Ciel", l'équivalent mental éthique des leçons de Vie et d'Amour qui seraient perçues autrement presque seulement intuitivement par le Corps et le Coeur.
La tradition bouddhique donne ici un cadre de références éthiques, qui ne sont plus des idées ou des concepts, mais des réalités pratiques qu'il devient alors possible d'expérimenter en termes d'actions.
En cela, Ayahuasca et bouddhisme peuvent être complémentaires.

Je précise que je ne suis absolument pas bouddhiste, c'est juste le feeling que j'en ai eu

Peut être que cet "idéal" d'amour sincère, tu l'a connu par tes idées sur le bouddhisme donc tu associes "l'idéal sincère" de l'ayahuasca à celui du Bouddhisme.

La plante est comme un outil, tu l'as utilisée pour toucher une source peut-être commune avec le Bouddhisme, basée sur la source de l'amour et de la vie mais tu aurais pu en toucher d'autres.

Par exemple, il y a des ethnies qui utilises l'Ayahuasca pour lancer des sorts et pratiquer de la Magie noire,(pratiques peut connues) comme quoi avec le même outil on peut atteindre des énergies très différentes.

Citation :

La plante est comme un outil, tu l'as utilisée pour toucher une source peut-être commune avec le Bouddhisme, basée sur la source de l'amour et de la vie mais tu aurais pu en toucher d'autres.

Oui, tu as certainement raison. Nous portons en nous nos propres "mythologies"
Je ne l'ai mentionné que parce que je ne m'attendais pas à priori à rencontrer ces notions bouddhiques, d'autant que je n'avais pas vraiment d'idée sur le bouddhisme, sinon que ce n'est pas "ma" voie.

Je reviens juste sur la notion d'"idéal" que tu mentionnes. Par définition, l'idéal est associé à l'"idée", or l'expérience de l'Ayahuasca, en essence, est avant tout une expérience de Corps et de Coeur, de conscience. Après bien sûr, si tu franchis toutes les portes qui t'apparaissent, elle peut aussi devenir mentale ^^

L'Ayahuasca agit comme un révélateur, en amplifiant tous nos concepts, structures, attachements, désirs intérieurs ET en nous proposant, à une vitesse foudroyante, de les rectifier. Donc oui, si tu viens avec l'intention de pratiquer la magie noire, tu n'oeuvreras plus AVEC l'Esprit de l'Ayahuasca, mais tu utiliseras sa "puissance" pour te "mouvoir" bien plus rapidement. A mon sens, c'est perdre le caractère sacré de la Rencontre.

L'action de la plante peut agir seulement comme un outil (de puissance), mais son Esprit est bien vivant et Aime, Enseigne, Agit et Partage selon une manière qui lui est propre et unique, même si elle fait tout cela (et plus !) en s'adaptant à chacun, dans un respect absolu de ce que le participant choisit d'être à chaque instant de ce "voyage".

Je suis d'accord.

Ce que je voulais dire c'est qu'il ne suffit pas de rencontrer la plante, il faut ensuite atteindre son esprit : la plante donne un accès à plein de mondes différents et certains motifs sont stables et typiques. En apprenant à retrouver ces motifs, on apprend à connaitre l'esprit de la plante, c'est comme trouver les signification dans un monde abstrait, comme un bébé qui commence à relier le langage aux concepts.

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Le seul problème de ses expériences enthéogènes c'est qu'elle sont ineffables et mettre des mots dessus donnent souvent des récits imbibés de confusion. Pourquoi les mots ne suffisent pas ?
Pour répondre, je vais devoir l'expliquer avec des images:
Imagine que ta révélation lorsque que tu rencontres l'esprit d'une plante enthéogène soit cette bande colorée . Cette bande symbolise ce que la plante t'a dit et ce qu'elle te révèle, c'est son enseignement. Tu reçois ça et c'est cohérent, complet et incroyable, tu es fasciné.





Maintenant, tu veux parler de ton expérience aux autres, le problème c'est que pour parler de cette bande, notre langage ne dispose que de deux mots: le mot "vert" et le mot "bleu". Alors tu parles aux gens avec ces deux mots pour définir l' expérience vécue et les gens ne la comprennent pas entièrement , le problème c'est que ces deux mots ne suffisent pas à parler des toutes les nuances de de la révélation enthéogène. Il y a du bleu, du vert mais une multitude de couleurs "entre deux" qui ne possède pas de mots pour être exprimées, elles seront à jamais offertes à toi-même...un concept qui ne pourra jamais sortir car aucun mot ne lui correspond.

Le "bleu" et le "vert" c'est la seule chose qui peut être communiquée de cette barre et tout comme le bleu et le vert ne suffisent pas à décrire cette barre colorée, le langage ne suffit pas à exprimer la Révélation.

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C'est pour cette raison que de nombreuses traditions* ont utilisé les métaphores ou les symboles : des mots qui sont des images, c'est seul moyen de pouvoir toucher à ces réalités supérieures, mais la métaphore n'est pas rationnelle et ne permet pas l'approche "scientifique". En somme, le savoir est protégé et l'accès est impossible sans l'initiation.
Ainsi, quand tu ne peux pas expliquer la révélation, tu es obligé de la pratiquer pour la comprendre, c'est ce qui fait la différence entre " croire en Dieu et vivre en Dieu".



( *Druides, certaines sociétés spirituelles de la Grèce antique, précolombiens avec leur symboles et mots à définition multiples, etc.)

Oui, ton image est bien claire. Et je suis complètement d'accord sur le fait que le langage tel que nous l'utilisons actuellement est limité et recèle plusieurs sens, selon l'expérience que chacun fait, en soi, des mots-concepts utilisés.

Je pressens aussi qu'il y a en-deçà et au-delà un Verbe en lequel s'épousent l'essence et la forme, une forme de langage universel, basé sur les sons, les sonorités, plus que sur le mots.

Il n'est effectivement pas possible d'"expliquer" la Révélation, mais il est bien possible de la transmettre, avec toute la richesse de ses nuances. Je m'explique.
Il y a toujours une possibilité d'évolution : nous sommes capables d'exprimer les nuances de la Révélation et d'en transmettre les subtilités dès que notre égo est retiré, dissous, transcendé de l'équation :-)
Dépouillée de nos grilles d'interprétations personnelles, la Révélation est transmise et reçue, si acceptée, en réactivant alors la flamme de notre empreinte originelle, notre reliance à Source.
C'est aussi pour cela qu'on perçoit cette Révélation comme "sacrée", parce que l'on ressent au niveau le plus intime qu'elle agit directement sur notre "blueprint" (empreinte) originelle, comme la structure interne harmonique d'un cristal qui se met alors à rayonner à nouveau..

Mais cela demande, et je n'y suis pas encore, une impeccabilité, une authenticité totale entre l'expérience vécue intérieurement et la "forme" parlée, chaque mot devenant signifiant, porteur de sens, pour ne laisser quand ils s'éteignent qu'un silence plein, riche et justement porteur de cette Révélation.
Pour reprendre ton exemple, je dirais que toutes les nuances du vert et du bleu sont alors transmises en l'espace sacré du silence. Les mots utilisés décriront au mieux les nuances de vert et de bleu mais seulement par rapport à ces deux concepts, tandis que toute la richesse de la Révélation, pleine et entière parce que réellement vécue sans attachement égoïque par celui qui la transmet, viendra nourrir ce silence présent avant et au-delà des mots, cet espace sacré qui rend possible leur manifestation et qui nous relie déjà tous les uns aux autres.

Alors, oui, la Révélation sera perçue différemment dans sa forme selon l'expérience de chacun, mais son essence elle sera transmise et reconnue intégralement en un lieu au-delà des particularismes et des structures de nos personnalités, en un silence UN, vivant, aimant et créateur, partagé par chacun pour tous.

Oui, personnellement, je crois que c'est difficile d'être assez sage pour ça, il faut laisser l'orgueil de côté et ne surtout pas vouloir se mettre à l'égal du divin, vouloir savoir des choses qui nous dépassent etc.

Selon moi , il faut rencontrer ce genre de plantes seulement pour guérir ou pour apprendre ce qui est proportionnel à notre sagesse.

Citation :

Oui, personnellement, je crois que c'est difficile d'être assez sage pour ça...

Difficile par rapport à nos attachements actuels, oui, mais naturellement simple en fait ^^, une fois rééquilibré en Terre et centré en Coeur.

Citation :

il faut laisser l'orgueil de côté

Citation :

réellement vécue sans attachement égoïque

On parle de la même chose :-)

Citation :

ne surtout pas vouloir se mettre à l'égal du divin, vouloir savoir des choses qui nous dépassent etc.

Vouloir se mettre à l'égal du divin est une illusion, parce que c'est placer la charrue avant les boeufs. Soyons à l'écoute de la sagesse de nos corps, apprenons à aimer, à Aimer vraiment, sans attachement, en un partage joyeux et libre et là nous serons divins, sans jamais avoir cherché à l'être ;-)
Ne pas vouloir se mettre à l'égal du divin, c'est encore une posture de l'égo, subtile parce qu'elle apparait comme vertueuse, mais elle crée une dichotomie implicite. Nous ne sommes pas des servants de la Source, nous en sommes des manifestations, nous existons en Elle, libres de La manifester aussi pleinement que possible. Il y a en chacun de nous un co-créateur du divin ;-)

Quant à vouloir savoir, il est fondamental de percevoir la réelle intention derrière cette expression de volonté. Si c'est juste la connaissance perso sans partage, c'est aussi, à mon sens, une perte de temps, sauf si cela sert d'expérience pour dépasser cette posture, changer, et commencer alors à s'ouvrir aux autres, à transmettre, à rayonner les bénéfices de nos expériences.

Citation :

Selon moi , il faut rencontrer ce genre de plantes seulement pour guérir ou pour apprendre ce qui est proportionnel à notre sagesse.

Si par sagesse, tu entends notre capacité à mettre en pratique les enseignements reçus en les intégrant réellement par le partage, je suis 100% avec toi !